IME conforte sa nouvelle politique Achat en lançant son nouveau concept de Table Ronde !

Dans le cadre de sa dĂ©marche RSE, IME souhaite renforcer ses relations et son Ă©coute des fournisseurs. La « Table Ronde » est une nouvelle brique imaginĂ©e pour mieux apprĂ©hender le marchĂ© des prestataires du MICE en cassant ses codes souvent dĂ©suets. Elle fait partie du programme PROVIDERS Club by IME, rĂ©servĂ© exclusivement aux fournisseurs rĂ©pondant Ă  une batterie de KPI, s’engageant dans la RSE et partageant les valeurs de l’agence.

« En complĂ©ment des Educ’tours lancĂ©s il y a 15 ans ayant pour but de former nos Chefs de Projets Ă  mieux connaĂźtre les prestations proposĂ©es, les Tables Rondes remettent l’humain, son Ă©motion et sa curiositĂ© au centre de l’échange. Nous gravitons dans un mĂ©tier sous tensions oĂč il est rĂ©guliĂšrement nĂ©cessaire de briser la glace et chercher de meilleures façons d’innover pour mieux satisfaire nos clients prescripteurs. »

Antoine Pastore, Directeur des Achats & de l’Innovation

4 premiers rendez-vous ont déjà eu lieu et force est de constater que les participants en ressortent surpris mais surtout enrichis des deux cÎtés.

IME compte déjà une quarantaine de membres à son PROVIDERS Club lancé en juin dernier et vise les 100 membres sous 6 mois.

En savoir plus : https://www.idealmeetingsevents.fr/providers-club/

Edito mensuel de Michel Dieleman : Les avantages en nature et le crédit mobilité

Le crĂ©dit mobilitĂ© apporte un nouveau souffle aux dĂ©placements professionnels. Fiscalement, la gestion de ses nombreux avantages pose nĂ©anmoins problĂšme puisqu’ils ne sont pas toujours comptĂ©s comme des avantages en nature. 

Selon l’URSSAFF, les avantages en nature concernent l’ensemble des Ă©lĂ©ments fournis par l’employeur Ă  ses salariĂ©s d’un bien ou d’un service”. Plusieurs catĂ©gories d’usage sont touchĂ©es par l’appellation d’avantages en nature et couvrent un pĂ©rimĂštre trĂšs large : la nourriture, le logement, le vĂ©hicule. Dans le cadre des dĂ©placements professionnels, la dĂ©pense principale liĂ©e aux avantages en nature touche le vĂ©hicule mais la nourriture et le logement n’en demeurent pas moins des axes Ă  considĂ©rer.

La mise Ă  disposition d’un vĂ©hicule de fonction ne constitue un avantage en nature que si ledit vĂ©hicule est utilisĂ© Ă  des fins privĂ©es, hors trajet domicile-lieu de travail. Son utilisation est alors fiscalement Ă©valuĂ©e sur forfait ou sur base rĂ©elle, au choix de l’employeur et apparaĂźt sur la fiche de paie du salariĂ©.

La mobilitĂ© du salariĂ© aujourd’hui ne prend plus en compte la simple utilisation d’un vĂ©hicule de fonction et la naissance du crĂ©dit mobilitĂ© est venu bousculer des habitudes d’utilisation bien ancrĂ©es. Le free-floating, les taxis, les VTC, l’avion, le train, sont autant de possibilitĂ© que le crĂ©dit mobilitĂ© peut mettre Ă  disposition d’un voyageur en dĂ©placement. Le free-floating a pour principe une utilisation simple et libre de moyens de locomotion roulants mis Ă  disposition des utilisateurs via une application tĂ©lĂ©chargeable sur smartphone.

Le crĂ©dit mobilitĂ© est alors une alternative financiĂšre proposĂ©e Ă  l’usager d’un vĂ©hicule de fonction. Le salariĂ© renonce partiellement ou totalement Ă  sa voiture et perçoit en contrepartie une somme correspondant Ă  l’avantage en nature auquel il met fin. Le crĂ©dit mobilitĂ© poursuit deux objectifs : proposer aux salariĂ©s des solutions de mobilitĂ© plus pragmatiques et plus Ă©cologiques. Il s’intĂšgre donc aussi bien aux attentes des services achats que des services RSE.

Le crĂ©dit mobilitĂ© permet par exemple Ă  une sociĂ©tĂ© de proposer Ă  ses collaborateurs la mise Ă  disposition d’un petit vĂ©hicule pour une utilisation quotidienne et de l’associer Ă  un budget mobilitĂ© complĂ©mentaire pour financer des dĂ©penses ponctuelles. Cette possibilitĂ© concerne tous les collaborateurs Ă©ligibles Ă  une voiture de fonction. L’intĂ©rĂȘt pour l’entreprise n’est plus de rĂ©flĂ©chir en termes de coĂ»t de flotte automobile mais de TCO (total cost of ownership) de mobilitĂ©. Raisonner en TCO, c’est la promesse que le crĂ©dit mobilitĂ© ne coĂ»te pas plus cher Ă  l’entreprise et mĂȘme, lui coĂ»te moins cher. Le salariĂ© aura alors un rĂŽle proactif Ă  jouer dans cette dĂ©marche.

Vient aussi la question des rĂ©compenses qui peuvent motiver le salariĂ© Ă  rĂ©duire la facture de sa mobilitĂ©. Plusieurs axes peuvent ĂȘtre choisis par l’entreprise : la gamification, l’usage personnel des rĂ©compenses acquises ou la prise de conscience d’un intĂ©rĂȘt collectif Ă  revoir ses habitudes de dĂ©placements liĂ©e Ă  une politique RSE engagĂ©e de l’entreprise. Les entreprises ne sont pas les seules Ă  vouloir rĂ©compenser les salariĂ©s dans leurs choix de dĂ©placements moins onĂ©reux ou dont l’empreinte carbone sera plus lĂ©gĂšre. Nombreux fournisseurs proposent en ce sens des programmes de fidĂ©litĂ© qui rĂ©compensent les comportements responsables des salariĂ©s. Les points acquis font partie de contrats intuitu personĂŠ et appartiennent donc Ă  la personne qui a voyagĂ©, quel que soit l’acheteur du dĂ©placement.

Du point de vue des salariĂ©s, il s’agit d’une rĂ©compense compensant le stress et les difficultĂ©s qu’entraĂźnent un dĂ©placement professionnel. Du point de vue des directions achats, il s’agit d’une perte importante pour l’entreprise puisque les miles pourraient ĂȘtre rĂ©utilisĂ©s pour optimiser d’autres dĂ©placements professionnels financĂ©s par l’entreprise. D’un point de vue juridique et fiscal, ces programmes de fidĂ©litĂ© constituent un rĂ©el problĂšme puisqu’ils passent au travers toute fiscalité 

En 2012, la cour des comptes pointe les miles comme un avantage en nature Ă©chappant Ă  tout contrĂŽle fiscal mais ayant quand mĂȘme un coĂ»t :

« juridiquement, l’attribution de miles par les compagnies aĂ©riennes n’est pas par nature diffĂ©rente des cadeaux ou rabais accordĂ©s afin de fidĂ©liser leur clientĂšle par les commerçants. (
) Cette pratique ne constitue pas juridiquement, un abus de bien social, prĂ©vu aux articles L. 241-3 et L. 242-6 du code du commerce. En effet, les miles, dont l’attribution est un accessoire du contrat de transport, appartiennent, non Ă  l’entreprise, mais au salariĂ©. L’employeur, mĂȘme s’il acquitte le prix de la prestation, n’assure que la reprĂ©sentation du salariĂ© vis-Ă -vis de la compagnie et n’est pas partie au contrat. »

Le JO du SĂ©nat ajoute que « toutefois, une entreprise par son rĂšglement intĂ©rieur, auquel le salariĂ© a adhĂ©rĂ© en signant son contrat de travail, ou l’administration par un acte rĂ©glementaire, pourrait imposer Ă  leurs agents l’utilisation des « miles » au profit de l’organisme qui les ont financĂ©s. »

Il n’y a nĂ©anmoins pas de lĂ©gislation prĂ©cise aujourd’hui en France Ă  ce sujet et la gestion des programmes de fidĂ©litĂ© dĂ©pend de la politique voyage de chaque entreprise. Soit les miles peuvent ĂȘtre utilisĂ©s Ă  titre privĂ© soit ils doivent ĂȘtre rĂ©utilisĂ©s dans le cadre des dĂ©placements professionnels.

Les questions soulevĂ©es ne manquent pas d’intĂ©rĂȘt et Ă  l’heure oĂč la mobilitĂ© est de moins en moins liĂ©e exclusivement au vĂ©hicule personnel, il convient d’y rĂ©pondre. Dans ce cadre, le comitĂ© de dĂ©veloppement de l’AFTM devrait prochainement se pencher sur le sujet dans le but d’apporter un regard Ă©clairĂ© au plus prĂšs des besoins des professionnels.

 

Michel Dieleman, PrĂ©sident de l’AFTM

Rencontre rĂ©gionale AFTM – PACA le 14.05.2019

La dĂ©lĂ©gation rĂ©gionale AFTM PACA, ses dĂ©lĂ©guĂ©s Julie Panadero et Christophe Chambon et notre partenaire Emirates ont conviĂ© les adhĂ©rents de la dĂ©lĂ©gation Ă  l’AĂ©roport de Nice CĂŽte d’Azur pour une visite privĂ©e de l’A380 suivie d’un atelier des connaissances sur le pilotage de la dĂ©pense aĂ©rienne. Un grand merci Ă  Emirates pour l’organisation et pour l’accueil et merci Ă  Julie pour l’animation de l’atelier.

À la recherche des frais perdus

Chaque mois, l’AFTM partagera dans sa newsletter et sur son site Internet des “regards croisĂ©s d’adhĂ©rents” sur un thĂšme prĂ©cis. Partant du principe qu’il n’y a pas une “vĂ©ritĂ©â€ mais des “organisations” diffĂ©rentes, l’objectif est de faire le point sur les sujets tendances ou Ă  enjeux du marchĂ© et partager quelques bonnes pratiques et clefs de comprĂ©hension !

On considĂšre aujourd’hui cinq piliers de dĂ©penses dont la maĂźtrise est Ă  optimiser et qu’il conviendrait d’étudier : la prĂ©vention, les frais routiers, les frais ancillaires, les frais hĂŽteliers et la restauration. De nouvelles solutions, maintenant totalement intĂ©grĂ©es Ă  l’écosystĂšme des dĂ©placements professionnels, permettent d’obtenir Ă  la fois une vue mais aussi une maĂźtrise de certaines de ces dĂ©penses liĂ©es Ă  la mobilitĂ© du collaborateur : Business Table sur la restauration d’affaires, Uber for Business, Kapten, ou Marcel Cab sur la partie VTC, etc. L’objectif est de pouvoir cartographier ces dĂ©penses mais surtout, de passer d’un contrĂŽle a posteriori et non maĂźtrisĂ© Ă  une autorisation et un management a priori de ces frais connexes aux dĂ©placements professionnels. NĂ©anmoins, certains types de dĂ©penses passent encore sous les contrĂŽles radars des entreprises, pourquoi ?

ÉlĂ©ments de rĂ©ponses Ă  travers trois tĂ©moignages d’adhĂ©rents, qui pour certains, ont prĂ©fĂ©rĂ© rester anonymes.

Le regard d’une Travel Manager dans un cabinet d’audit international

Avez-vous établi une cartographie des coûts liés aux déplacements professionnels ?

Nous avons une cartographie de l’ensemble des coĂ»ts liĂ©s aux dĂ©placements professionnels. GrĂące Ă  ce suivi, nous identifions les coĂ»ts cachĂ©s tels que le traitement des factures et des notes de frais mais aussi les coĂ»ts additionnels liĂ©s par exemple Ă  une centrale de rĂ©servation.

Connaissez-vous votre spend pour chaque catĂ©gorie ? Y a-t-il un seuil de dĂ©pense en dessous duquel cela vous importe peu qu’une catĂ©gorie intĂšgre vos outils ?

Non, quelle que soit la catégorie, tous les coûts sont pris en compte et nous avons comme objectif de les diminuer. Chaque frais annexe est considéré et intégré au spend global de la dépense, sans distinction de montant.

ConsidĂ©rez-vous que vos piliers de dĂ©penses tels que l’aĂ©rien ou l’hĂŽtelier vous empĂȘchent de regarder les autres piliers de dĂ©penses et si oui, pourquoi ?

Tout est pris en compte, nous possĂ©dons un outil (statistiques) intĂ©grĂ© trĂšs rĂ©cemment Ă  nos procĂ©dures. Nous travaillons en Ă©troite collaboration avec la comptabilitĂ© et le contrĂŽle de gestion pour voir jusqu’oĂč il peut aller dans l’analyse des dĂ©penses. Une Ă©tude approfondie nous a permis de quantifier et de qualifier les coĂ»ts annexes pour voir quels Ă©taient les axes d’amĂ©lioration possible. En rĂ©sumĂ©, en tant que cabinet d’audit, la maĂźtrise des coĂ»ts, quel que soit leur volume, est notre mĂ©tier. Nous pouvons ainsi dire que notre cabinet est particuliĂšrement mature en l’espĂšce.

Le regard d’Anthony Fondochi, ChargĂ© de Projets Achats / Travel Manager chez Sciences Po

Avez-vous établi une cartographie des coûts liés aux déplacements professionnels ?

Il faut savoir qu’à Sciences Po, la mise en place d’un programme de gestion des dĂ©placements professionnels est rĂ©cente. Jusqu’en janvier 2018, il n’y avait aucune centralisation des rĂ©servations via une agence ou un outil de rĂ©servations uniques. Nous avons encore beaucoup Ă  faire et montons progressivement en maturitĂ© sur ce point.

Selon vous, chaque dĂ©pense doit-elle ĂȘtre intĂ©grĂ©e et passer par l’outil de rĂ©servations ?

IdĂ©alement oui, il faudrait que tout entre mais cela me semble peu probable. D’autres solutions peuvent exister, nous avons par exemple des partenariats avec lesquels nous Ă©tablissons des factures mensuelles ou d’autres avec lesquels nous pouvons paramĂ©trer notre carte logĂ©e dans leur environnement, ce qui Ă©vite les notes de frais et toute la gestion qui va avec !

ConsidĂ©rez-vous que vos piliers de dĂ©penses tels que l’aĂ©rien ou l’hĂŽtelier vous empĂȘchent de regarder les autres piliers de dĂ©penses et si oui, pourquoi ?

Nous essayons de prendre les choses une par une, nous nous sommes concentrĂ©s jusque-lĂ  sur le transport, notre objectif est ensuite de se pencher sur l’hĂ©bergement puis prendre chaque spend pour le maĂźtriser et l’optimiser. Nous avons conscience qu’il est important de calculer le TCO de chaque dĂ©placement et tendons vers cet objectif. Nous pensons que la bonne stratĂ©gie nous concernant n’est pas de tout vouloir faire en mĂȘme temps mais d’avancer pas Ă  pas et de faire chaque Ă©tape conformĂ©ment Ă  nos besoins.

Le regard de Dorothée Godin, Travel manager chez Promod

Comment les différentes séries de dépenses liées aux déplacements professionnels sont-elles gérées chez Promod ?

Chez Promod, tout est centralisĂ© au sein du bureau des voyages. Aucune sĂ©rie de dĂ©penses ne passe donc Ă  travers les mailles du filet. Nous avons travaillĂ© sur un Ă©tat des lieux des dĂ©penses passĂ©es et futures et avons une cartographie prĂ©cise des enveloppes dont ont besoin les collaborateurs en dĂ©placement. Un outil a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© en interne et offre la possibilitĂ© de faire en temps rĂ©el des requĂȘtes sur l’état des dĂ©penses. Cela permet d’avoir une visibilitĂ© sur l’ensemble de la dĂ©pense.