Passeport sanitaire européen : pas si simple
Le fameux sésame devrait voir le jour à la mi-juin. A condition que les 27 pays européens se mettent d’accord.
Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, a présenté dimanche 28 mars les grandes lignes du futur passeport européen qui entrerait en vigueur le 15 juin. Celui-ci « sera sans doute obligatoire pour circuler », selon le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Clément Beaune, cité par Les Echos (Lire ici).
Comment se matérialisera ce passeport ou certificat ? Sous forme de QR Code, « on y trouvera votre nom, votre date de naissance, le numéro de votre passeport certifié avec le QR Code, le fait que vous ayez été vacciné ou non, le type de vaccin si vous avez été porteur de la maladie » a expliqué Thierry Breton.
Et le quotidien économique de préciser : « Pour les personnes qui ne seront pas immunisées, le résultat d’un test PCR pourra aussi y figurer. Le précieux sésame est destiné à faciliter les déplacements entre pays européens mais il est aussi susceptible de donner accès à d’autres activités (événements sportifs ou culturels, restaurants, etc.) ». Il existera en version numérique, sur smartphone mais aussi en version papier.
Reste que ce passeport devra être approuvé par les Etats membres et le Parlement européen pour être adopté. Certains rechignent, comme la Belgique, qui y voit une nouvelle couche de règles contraignantes. Sur ce dossier, l’Europe joue gros. Après avoir raté la vaccination, tout au moins son lancement, elle devra se montrer à la hauteur de la reprise espérée, notamment de celle des voyages.
François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM