Les loueurs de voitures en colère
Ils ne comprennent pas pourquoi les pouvoirs publics ne les soutiennent pas davantage alors que l’activité peine à reprendre.
Comme le raconte Les Echos, « le déconfinement n’a pas ramené les clients dans les agences, avec un recul attendu de 50 à 60 % en juillet ». Sur le site internet de BFM, Agnès Parmentier, représentante des loueurs indépendants au CNPA (Comité national des professionnels de l’automobile) se montre préoccupée : « les changements de pratiques, avec par exemple un usage plus prononcé du vélo en ville ou une généralisation des réunions en visio plutôt que des séminaires, sont des sources d’inquiétudes ».
Des pertes importantes pendant le confinement (deux euros de pertes nettes pour chaque euro de chiffre d’affaires), des flottes qui ont baissé de 30 à 60%, des aéroports qui refusent d’adapter les charges des loueurs au niveau d’activité : dans ce contexte, les loueurs ne comprennent pas pourquoi ils ont été exclus de la liste S1 des secteurs bénéficiant à plein du plan d’aide au tourisme initié par l’Etat. Une exclusion lourde de conséquences : les loueurs n’auraient pas droit à une exonération de charges sociales sans conditions jusqu’en septembre et ne pourraient plus bénéficier d’une prise ne charge de 100% de l’activité partielle de leurs salariés. « Totalement injuste » pour Jean-Philippe Doyen, le patron de Sixt France.