Le low cost progresse encore en France

La pandémie a accentué la dépendance des aéroports français à l’égard des compagnies low cost. 

Rien n’arrête la progression des compagnies low cost en France. Et surtout pas le Covid, au contraire. Selon les derniers chiffres de l’Union des aéroports français (UAF) rapportés par Les Echos, la part du low cost dans le trafic de France métropolitaine est passée de 35% en 2019 à 40% en 2021, même si le nombre de passagers a fortement diminué du fait de la crise, précise l’auteur. 

Par le passé, seuls les aéroports régionaux secondaires étaient dopés aux compagnies low cost. Pour certains, c’est même la quasi-totalité du trafic passagers, comme Beauvais, Vatry, Béziers, Carcassonne et Bergerac. Aujourd’hui, le low cost représente 43% du trafic des dix premiers aéroports français à l’exception de Roissy-CDG. Des chiffres qui montent même à 67% pour Bordeaux, 70% pour Bâle-Mulhouse et 80% pour Nantes !

La croissance devrait se poursuivre malgré l’absence de créneaux à des horaires exploitables dans les grands aéroports : dans un contexte de forte inflation, elles devraient profiter de leur réputation tarifaire accessible, en continuant de pratiquer des prix assez agressifs. Seul bémol : le contexte social reste tendu même si certaines compagnies low cost ont lâché du lest sur les salaires. Des grèves dans les semaines et les mois à venir ne sont pas à écarter. 

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

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