Son extrême dépendance aux voyages d’affaires va-t-elle enfoncer un peu plus le transport aérien ?
C’est ce que pensent les analystes de Citi dans leur dernière note reprise par les Echos. Ils rappellent que les voyageurs d’affaires sont la pierre angulaire du transport aérien depuis des décennies. Ils représentent 15% du trafic pour 40% des recettes contre un rapport de 85% pour 60% pour les voyageurs loisirs. Or, avec la croissance des visioconférences et les économies à venir des entreprises, ils prévoient la disparition à terme d’un quart du trafic affaires. Un trafic très lucratif, sachant qu’une baisse de 1% de la fréquentation des classes « business » ampute de 10% les profits des compagnies. Bref, ça fait peur…