Interview de Rudy Daniello sur comment les entreprises s’adaptent à la nouvelle ère du Travel

La propagation de la variante Omicron au cours des derniers mois a peut-être ralenti la reprise, mais elle n’a pas enlevé aux voyageurs l’envie de reprendre la route. Nous avons constaté une augmentation du nombre de vaccinations et du nombre d’avions retrouvant les cieux dont ils étaient éloignés.

 

Le voyage d’affaires est également de retour, demandez à ma famille qui me voit reprendre la route. Bien que la reprise se produise à un rythme différent à travers le monde, certains marchés émergent lentement de la zone à risque et les voyageurs d’affaires dépoussièrent leurs valises, cherchant à faire ce prochain voyage.

Nous avons récemment discuté avec plus de 250 dirigeants différents de TMCs du monde entier pour leur poser des questions sur les défis auxquels ils sont confrontés ainsi que sur la manière dont les entreprises pour lesquelles ils travaillent s’attaquent au retour du voyage.

1. Les affaires, c’est MIEUX dans la vraie vie

Oui, nous nous sommes habitués aux visioconférences et aux réunions numériques ces deux dernières années, mais la valeur de passer du temps en personne avec des clients, des prospects ou des partenaires n’a été que renforcée par la pandémie. Je suis un vrai partisan de l’établissement de relations en personne et il semble que je ne sois pas le seul à en juger par les résultats de notre sondage.

Dans notre enquête, les dirigeants de TMC pensent que l’impact de la visioconférence sur les voyages d’affaires dépend de la raison du voyage, et il y avait un fort consensus parmi les personnes interrogées sur le fait que les interactions physiques avec les clients seront prioritaires, avec seulement 22 % d’entre eux envisageant le remplacement de ces types de réunion par la visioconférence. Sans surprise, les chiffres sont encore plus bas pour les voyages d’affaires (20 %), les congrès et foires et expositions (17 %). En ce qui concerne les réunions et formations internes, selon notre enquête, les gens sont plus favorables à leur remplacement par des réunions virtuelles (réunions internes à 77 % et formations/onboarding à 73 %). Il semble que nous soyons d’accord, il n’y a pas de substitut adéquat aux réunions en face à face.

Nos TMC ont également le sentiment que les habitudes de voyage changent. Moins de voyages mais des séjours plus longs, avec des dépenses plus élevées par voyage, et que les entreprises sont prêtes à autoriser des vols directs et des cabines premium pour assurer la sécurité des voyageurs.

Avec la renaissance des voyages d’affaires, les voyages « loisirs » gagnent à nouveau du terrain. Les TMC de notre enquête constatent une croissance de ces voyages « bleisure ». Les voyageurs d’affaires optent pour des voyages d’affaires plus longs afin d’intégrer les affectations de travail et les loisirs du week-end en un seul voyage. Avec plus de cadres désormais autorisés à travailler de n’importe où, au lieu d’avoir à être dans un endroit spécifique, ils n’ont pas besoin de se précipiter au bureau après un voyage. Ils peuvent même prendre une « workcation », où ils voyagent et travaillent depuis une destination de loisirs pendant une période prolongée.

2. La CONNEXION HYBRIDE

Ces deux dernières années, le passage et l’adoption rapide du travail hybride, tant par l’employeur que par l’employé, ont été quelque chose à célébrer. Qui aurait imaginé les nouvelles possibilités offertes par cette nouvelle façon de travailler, la connexion hybride nous permettant de dialoguer à la fois en ligne et hors ligne avec nos collègues. Cependant, cela ne s’est pas fait sans difficultés – les entreprises ont dû s’adapter et évoluer rapidement, en veillant à doter leurs employés des bons outils, mais aussi à respecter toutes les règles et réglementations – les complexités qui accompagnent le travail hybride.

L’un des domaines sur lesquels nous travaillons est de soutenir les entreprises dans leur transformation numérique, en veillant à ce qu’elles répondent aux nouvelles exigences liées au travail hybride. Nous travaillons en collaboration avec notre partenaire Microsoft pour offrir une expérience native aux voyageurs d’affaires, réduisant considérablement la complexité de la planification des voyages et augmentant la productivité.

3. Le devoir de vigilance et la gestion des voyages vont de pair

65 % des répondants de TMC considèrent qu’une attention accrue portée au devoir de vigilance est le principal besoin des entreprises clientes. Lors des entretiens, les TMC ont déclaré que cette tendance était en partie motivée par les réorganisations internes des clients. Depuis le début de la pandémie, les services des ressources humaines ont joué un rôle beaucoup plus important que jamais dans l’examen des politiques et des processus de voyage.

Le niveau d’assistance pour lequel les entreprises comptent sur leurs fournisseurs de voyages a explosé pendant la pandémie, les voyageurs ont besoin d’être rassurés – ils veulent une assistance 24 heures sur 24. 92 % des cadres de TMC considèrent que les informations sur la santé et la sécurité avant et pendant le voyage sont la principale priorité des voyageurs d’affaires, suivies des alertes pendant le voyage (65 %) et des billets flexibles pour les réservations ou les changements de dernière minute (50 %).

Pour assurer ce devoir de vigilence, les employeurs ont besoin que les voyageurs réservent via des canaux approuvés et gérés. Il n’est donc pas surprenant que 56 % des TMC prévoient une politique de voyage plus stricte comme un autre besoin en évolution pour les entreprises, et un quart anticipe une demande accrue de transactions supplémentaires qui complètent un billet d’avion et englobent l’ensemble du voyage, comme l’hébergement ou les transferts. En partie à cause des défis logistiques croissants des voyages et des risques élevés de perturbation, de l’accent accru mis sur l’optimisation des dépenses de voyage et de l’accent renouvelé sur le devoir de diligence.

4. Le développement durable devient un MUST

Avant le COVID-19, le voyage « durable » étaient un « nice to have », mais de nos jours, il est devenu un facteur essentiel pour les entreprises et les voyageurs.

22 % des TMC de notre enquête affirment qu’une offre de voyage durable sera une priorité pour les voyageurs d’affaires. Les personnes interrogées nous ont dit que les entreprises demandent de plus en plus des services de développement durable comme élément central de leurs demandes de gestion des déplacements et des dépenses. Parmi le soutien qu’ils voient, il y a la réservation d’options plus durables comme le train, la fourniture de données sur les émissions et la recherche d’hôtels plus respectueux de l’environnement.

Ce ne sont que quelques-uns des facteurs qui affectent la façon dont les entreprises, les agences de voyages et leurs fournisseurs de technologie comme Amadeus travaillent déjà ensemble non seulement pour reconstruire les voyages d’affaires, mais pour les reconstruire mieux qu’avant. Pour en savoir plus sur nos conclusions :

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